MODE OPERATOIRE


Pour consulter les goguettes chantées au Limonaire, selectionnez-les dans la partie de droite ARCHIVES DU BLOG.


Pour ajouter une goguette: Cliquez ici pour les explications pour ajouter une goguette

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

lundi 10 octobre 2011

Trompettes de la renommée (Résonnez pour le nouveau-né !)

Chanté le : 17 octobre 2011
Auteur de la chanson originale: Brassens
Titre original: Les trompettes de la renommée
Goguettier: Valentin
Texte de la goguette:

Je vivais à l'écart, loin de la République
Serein, vindicatif, victorieux, héroïque
Refusant d'acquitter la rançon du pouvoir
Assis à l'Elysée, sur mon trône d'ivoire

Gaino, de bon conseil, a su me faire comprendre
Qu'aux esprits en éveil, j'avais des comptes à rendre
Et que pour assurer la prochaine élection
Je devais me plonger dans la procréation !

Trompettes de la renommée
Résonnez pour le nouveau-né !

Pour faire verser une larme sur les joues populaires
Pour rengainer les armes de la crise financière
Pour noyer dans l'oubli, cinq ans de bons services
Que vienne pour me sauver, la tête de mon fils !

Souffrant d'une nature, légèrement hâtive
Sans commune mesure, j'émis la directive
A l'oreille musicale, de ma tendre moitié
J'lui dis eh, bob Dylan, viens me faire un bébé !

Refrain

Nous conçûmes alors, de manière officielle
La nouvelle cuvée, d'engeance présidentielle
Mon nouvel héritier, mon nouveau successeur
Le pépin de mon règne, le prochain grand seigneur

Trouvant son intérêt, par sa seule existence
Je n'ai cure si après, passée l'adolescence
Il se lance dans le rap, où si à la bonne heure
Il percute un arabe, au volant d'un scooter

Refrain

Qu'il ne soit pas de moi, à vrai dire peu importe
L'important dans tout ça, c'est bien que l'enfant sorte
En explosion de joie, d'émotion juvénile
Entre la fin du mois de Janvier et Avril

S'il fait le compliqué, et qu'il se fait attendre
Oserais-je sauter sur le ventre de ma tendre ?
A pieds joints s'il le faut, criant entre ses seins
Mais vas tu donc sortir, pauvre con de gamin !!

Refrain

En effet cette affaire, me confère sans mal
La compassion aveugle, du corps électoral
N'en déplaise à la rose au poing et ses guignols
C'est bien eux que j'arrose de ma semence folle !

Ils veulent concurrencer ma réclame virile
Hollande le premier, mais il est trop stérile
Quant à Aubry et Joly, la question est réglée
Le duel de la vie face aux ménopausées !

Refrain

De ce juteux projet, de royal nourrisson
Naquirent vite de bien tristes illusions
Chez les gens de mon camp, s'enroulant dans mes quilles
Me disant : "Tu sais on sera un peu de la famille !"

La première apostrophe, me vint de Matignon
Fillon inquiet me dit : "Je suis un bon tonton"
Copé se voit parrain, il se donnent bien de peine
Mais pourquoi pas Marine le Pen comme marraine ?

Refrain

C'est que ma descendance, elle vaut son pesant d'or
Ils le savent tous mais, ce qu'ils ignorent encore
C'est que j'ai pour elle des desseins plus empiriques
Pour enfin clore ma main-mise sur la République

Dans mes rêves les plus fous, y'a un gouvernement
Composé uniquement de mes propres enfants
Virer ces vieux qui brillent par leur incompétence
Et le clan Sarkozy pour relever la France !

Refrain

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire